Adulé par les uns, boudé par les autres, le peintre n’a pas bénéficié d’une exposition en France depuis trente ans. Il fait pourtant l’objet d’une rétrospective en Inde, il faut donc aller à New Delhi pour voir Gérard Garouste ou venir le 16 mars 2020 au Cercle Montherlant ! Un moment unique où le peintre-sculpteur échangera en toute intimité sur le parcours de « son chemin ».
À 73 ans, l’homme qui a révélé le poids de son histoire familiale et de ses problèmes psychiatriques dans son émouvant récit L’Intranquille est l’artiste à l’honneur d’une magistrale rétrospective, sous le patronage du ministère de la Culture et de l’Institut français. Tous deux ont œuvré «pour répondre à la volonté du président Emmanuel Macron de développer les relations culturelles entre nos deux pays en soutenant cette exposition qui est une première», a souligné le ministre Franck Riester, lors du vernissage, le 28 janvier. Même à des milliers de kilomètres, c’est pour Garouste, qui a fondé l’association La Source et a été élu en 2017 à l’Académie des beaux-arts, une reconnaissance muséale attendue depuis longtemps, main dans la main, avec son plus fidèle soutien, le marchand Daniel Templon qui se définit comme «le combattant d’une peinture que la France se refuse à montrer!».
Source : Le Figaro